Rendez-vous au puits !

Chaque jour elle allait
Vers le puits de ses pères
Chaque fois elle cherchait
Cette eau qui désaltère.

Puis un jour elle trouva
Jésus-Christ près du puits
Mais que faisait-il là
Cet homme en Samarie ?

Voulait la rencontrer
Lui parler de cette eau
Qu’elle n’avait pas trouvée
Qui lui faisait défaut.

L’eau d’ici-bas déçoit
Ô ! Comme elle est amère !
Celle qui coule de la croix
Saura te satisfaire.

Si tu bois de cette eau
Tu seras rassasiée
La source vient d’en-haut
Ô ! Pourquoi t’en priver ?

Jamais elle n’a tari
Se répandant toujours
Et changera ta vie
Elle coule par amour.

Comme elle je suis allé
À la source bénie
Et si simple à trouver !
Elle est en Jésus-Christ.

Lecture : Jean 4 v 15 :

« Seigneur, donne-moi cette eau, afin que je n’aie plus soif, et que je ne vienne plus puiser ici. »

Elle est bien connue cette rencontre entre Jésus-Christ et la femme samaritaine, venue puiser de l’eau. Cette histoire illustre bien le mal de notre société qui puisant aux choses de la terre demeure toujours insatisfaite, instable et insatiable.
Et les paroles de Jésus méritent que nous les placions dans notre monde actuel, matérialiste, orphelin de tout ce qui est spirituel : « Quiconque boit de cette eau aura encore soif ; mais celui qui boira de l’eau que je lui donnerai n’aura jamais soif, et l’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d’eau qui jaillira jusque dans la vie éternelle » (v 13-14).
En effet les paroles du Christ se sont vérifiées tout au long de l’histoire de l’humanité : « Celui qui aime l’argent n’est pas rassasié par l’argent, et celui qui aime les richesses n’en profite pas » (Ecclésiaste 5 v 9). Le prophète Ésaïe en son temps, envoyé par Dieu lançait cet appel : « Vous tous qui avez soif, venez aux eaux…Pourquoi travaillez-vous pour ce qui ne rassasie pas ? » (Ésaïe 55 v 1-2). L’attachement aux choses matérielles ne date pas d’aujourd’hui ; mais il s’enracine profondément.
Écoutons et gravons ces paroles de Jésus : « Jésus se tenant debout, s’écria : Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi et qu’il boive » (Jean 7 v 37).
C’est le cri du cœur de Dieu, qui nous appelle à venir à lui, au puits de sa grâce.