Je les enviais !

Je les enviais parfois, tout semblait leur sourire
Alors que mes épreuves, cherchaient à me détruire
Pas de place pour Dieu, ne voulant pas de lui
Moi qui suis son enfant, je disais : Il m’oublie.

Par orgueil ils s’imposent, remplis d’arrogance
Je suis triste, abattu, mon cœur est en souffrance
Ils se moquent de Dieu, maîtres de leurs desseins
Je le prie à genoux, levant vers lui mes mains.

À quoi me sert ma foi ? Ainsi je résonnais !
De les voir prospérer dans le calme et la paix
Me déstabilisait, quand je compris enfin
Que pour ces vaniteux, ce que serait leur fin !

Ne les imite pas, et ne suis pas leurs traces
Demeure près du Seigneur, attends-toi à sa grâce
Car le sentier étroit, c’est la bénédiction
Mais le chemin spacieux, mène à la perdition.

Souviens-toi de ce riche, appelé insensé
N’aspirant qu’à ce ci : Agrandir ses greniers
Mais avait oublié, que tout homme est mortel
Et qu’il était bien tard pour s’occuper du ciel.

Lecture : Psaume 73 v 2 :

« Toutefois mon pied allait fléchir, mes pas étaient sur le point de glisser ; car je portais envie aux insensés… »

Ce Psaume est le témoignage d’un homme, qui avoue qu’il a pendant un temps envié ceux qui prospèrent, alors qu’ils repoussent Dieu. Les envier tout en étant troublé. Ces personnes qui rejettent Dieu, se glorifient de leurs réussites, soulignant qu’elles n’ont aucunement besoin de lui !
Il nous arrive, à nous aussi d’être troublés et perturbés dans la foi, en voyant vivre ceux qui rejettent Dieu. David nous exhorte en ces mots : « Ne t’irrite pas contre les méchants n’envie pas ce qui font le mal. Car ils sont fauchés aussi vite que l’herbe, et ils se flétrissent comme le gazon vert » (Psaume 37 v 1-2). Il poursuit en encourageant le croyant : « Confie-toi en l’Éternel, et pratique le bien » (v 3).
Jésus donna cette parabole sur le riche insensé, qui projetait de poursuivre ses investissements quand le verdict tomba : « Mais Dieu lui dit : Insensé ! Cette nuit même ton âme te sera redemandée ; et ce que tu as préparé, pour qui sera-ce ? » (Luc 12 v 20).
Laissons la parole au psalmiste : « J’ai réfléchi là-dessus pour m’éclairer…j’ai pris garde au sort final des méchants » (v 16-17).
Mais quelle grâce de connaître le salut en Jésus-Christ, qui nous assure un avenir éternel !