Il reste vert !

Il était élancé, enguirlandé de houx
Paré comme un prince, de ses plus beaux atouts
Régnant dans la maison, où chacun l’admirait
Lui donnant mille soins, Ô ! Comme il rayonnait !

Une gloire passagère, car il fut dépouillé
Son règne éphémère, et déjà oublié !
Porteur d’espérance, en un si bref instant
Aujourd’hui desséché, c’est ainsi tous les ans !

Le sapin de Noël ! Vous l’avez reconnu !
Image de la vie, trop vite disparue
Amenant réflexion, sur cette vanité
Qui anime nos jours, captivant nos pensées.

Pourquoi ne pas planter, en ce jour dans nos cœurs,
Cet arbre de l’espoir, d’une grande valeur ?
Qui s’enracinera, et portera du fruit
C’est l’arbre de la foi, planté en Jésus-Christ.

Cet arbre de la vie, que nous avions coupé
Dans le jardin d’Éden, à cause du péché
Par l’œuvre de la croix, apparaît à nouveau
Dans le jardin de Dieu, Ô ! Quel divin tableau.

Lecture ; Jérémie 17 v 7 et 8 :

Béni soit l’homme qui se confie dans l’Éternel, et dot l’Éternel est l’espérance ! Il est comme un arbre planté près des eaux, et qui étend ses racines vers le courant ; il n’aperçoit point la chaleur quand elle vient, et son feuillage reste vert.

Ah ! Ce sapin de Noël, tant convoité, attendu puis admiré ! Mais hélas, il ne dure pas dans le temps, son emplacement à l’intérieur des maisons, puis le chauffage viennent à bout de cet arbre qui pourtant pendant plusieurs jours trônait fièrement dans nos demeures. Même en prenant toutes les précautions pour qu’il reste vert, il ne peut survivre parce qu’il n’est plus dans son terrain, dans sa forêt, dans son lieu qu’il n’aurait jamais dû quitter.
La vie sans Dieu ressemble à notre sapin tant admiré, mais qui finit par perdre de son éclat ; elle ne peut demeurer dans la paix ni la joie, car elle est privée de ses racines et n’est pas dans son lieu où elle pourrait se développer et s’épanouir. Une vie sans espoir, que l’on tente tant bien que mal à entretenir par tous les soins que le monde nous propose, mais qui sont inefficaces dans la durée.
Mais Dieu nous dit dans sa parole et qui est vérifiable, que celui qui se confie en lui demeure avec cette fraîcheur de l’âme et vigoureux par la foi qu’il met dans ses promesses. Sa joie ne flétrit pas, alors que celui qui n’a pas d’espérance, voit ses espoirs tomber comme les aiguilles de nos sapins au bout de quelques jours.

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