Dans la paix et le repos !

Si le sommeil te fuit
Comme l’oiseau traqué
Qu’elles sont longues tes nuits
C’est le temps pour prier.

Présente à Dieu ta vie
Au lieu de t’agiter
Alors le Saint-Esprit
Viendra pour t’apaiser.

Et ton âme bénie
Pourra se reposer
Le psalmiste le dit
Il nous l’a témoigné.

Moi aussi je l’écris
C’est là qu’il m’a parlé
Bien plus tard que minuit
Jésus s’est révélé.

Je me suis endormi
Sans avoir à lutter
Et j’ai laissé la nuit
De ses bras m’entourer.

Et quand l’aurore à lui
À l’heure de se lever
J’ai béni Jésus-Christ
De m’avoir visité.

Ne laisse plus tes nuits
Encombrer tes pensées
Que ton cœur se confie
Au Dieu d’éternité.

Il est plus qu’un ami
Toujours à nos côtés
Appelle-le et prie
Tu seras rassuré.

Lecture : Psaume 3 v 6 :

« Je me couche, et je m’endors ; je me réveille, car l’Éternel est mon soutien ».

Que la nuit est longue, quand l’insomnie vous tient en éveil, harcelant vos pensées, par le négatif qui s’installe durablement, revenant constamment à la charge.
C’est lors d’une nuit où le sommeil me refusait le repos, que j’ai écrit ce poème, en me souvenant des paroles de David, qui avait expérimenté des nuits paisibles et reposantes, malgré le poids de ses responsabilités en tant que roi ; harcelé par plusieurs, avec comme objectif : le déstabiliser !
Notre lecture accompagnant ce poème, est le vécu de cet homme qui se confiait et se reposait entièrement sur Dieu ; plusieurs Psaumes le soulignent : « L’Éternel est mon berger : Je en manquerai de rien. Il me fait reposer dans de verts pâturages… » (Psaume 23 v 1-2). Puis il dit encore : « L’Éternel est le soutien de ma vie : De qui aurai-je peur ? » (Psaume 27 v 1).
Et comme lui, je me suis laissé bercer par les promesses du Seigneur, en réalisant qu’il veille sur ses enfants : « Celui qui te garde ne sommeillera point. Voici, il ne sommeille ni ne dort, celui qui garde Israël » (Psaume 121 v 3-4). Dieu ne sommeille pas, il demeure éveillé ; pour que ses enfants s’endorment en paix chaque nuit.