Au secours !

Ô ! Dieu d’espérance !
Divin consolateur
Viens par ta puissance
Régénérer nos cœurs.

Sans toi la déchéance
Un chemin de frayeur
Mon Dieu dans ta clémence
Viens dissiper nos peurs !

Mais notre arrogance
Puissant feu destructeur
Et sa sœur l’ignorance
Nous privent du meilleur.

Ô ! Dieu de délivrance !
Tu vois le tentateur
Usant de manigance
Par des propos trompeurs !

Pourtant par ta patience
Nous venons à toute heure
Chercher en ta présence
Le réconfort Seigneur.

J’ai cette assurance
Que je serai vainqueur
Par cette différence :
Jésus est mon Sauveur.

C’est dans la repentance
Que j’humilie mon cœur
Dans ma reconnaissance
Je chanterai mes chœurs.

Lecture : Psaume 69 v 14 :

« Mais je t’adresse ma prière, Ô Éternel ! Que ce soit le temps favorable, Ô Dieu, par ta grande bonté ! Réponds-moi, en m’assurant ton secours ! »

Un homme malheureux, qui cherche en Dieu son secours ; tel est le contenu de ce psaume, attribué à David. Que de personnes pourraient, signer ce psaume, qui retrace leur vie de souffrances !
Mais hélas, toutes ne suivent pas la démarche du psalmiste ; certaines accusent Dieu, le rendant responsable de leurs maux.
Pourtant, la Bible nous rappelle sa bonté, sa miséricorde envers quiconque se confie en lui : « Je lève mes yeux vers les montagnes…D’où me viendra le secours ? Le secours me vient de l’Éternel, qui a fait les cieux et la terre » (Psaume 121 v 1-2). Témoignage d’une personne qui a expérimenté la présence de Dieu dans sa vie, et son intervention dans les moments difficiles et insolubles.
Gravons dans nos cœurs et nos pensées cette promesse du Seigneur : « Ne crains rien, car je suis avec toi ; ne promène pas des regards inquiets, car je suis ton Dieu ; je te fortifie, je viens à ton secours, je te soutiens de ma droite triomphante » (Ésaïe 41 v 10). Puis il répète cette promesse : « Car je suis l’Éternel, ton Dieu, qui fortifie ta droite, qui te dis : Ne crains rien, je viens à ton secours » (v 13). Les références bibliques sont nombreuses, attestant que Dieu n’est pas indifférent à notre souffrance, il attend que nous venions à lui par la foi.