Reviens à la source !

Je m’étais égaré
Sur le mauvais chemin
Ne sachant où aller
Sans connaître demain

Mais il m’a retrouvé
Et saisit par la main
Jésus m’a rassuré
Sur tous mes lendemains.

Comme l’enfant perdu
Trop loin de sa maison
Moi je n’en pouvais plus
Plein d’insatisfaction.

Et je suis revenu
Le cœur plein d’émotions
Il m’avait attendu
M’accordant le pardon.

Mon âme desséchée
Recherchait un ruisseau
Pour me désaltérer
Mais amère était l’eau.

Je me suis abreuvé
À la source d’en haut
L’eau vive qu’il m’a donnée
Me procure le repos.

Lectures : Luc 15 v 18 et Jean 4 v 15 :

« Je me lèverai, j’irai vers mon père, et je lui dirai : Mon père, j’ai péché contre le ciel et contre toi… »

« Seigneur, donne-moi cette eau, afin que je n’aie plus soif, et que je ne vienne plus puiser ici. »

Ce court poème résume le retour du fils prodigue et la rencontre de la femme samaritaine avec Jésus-Christ. Ces deux histoires si différentes, se ressemblent pourtant dans le fait que ces deux personnes vivaient l’insatisfaction dans leur vie et aspiraient à autre chose. L’un voulait revenir, là où il n’aurait jamais dû quitter, et l’autre réalisait qu’elle s’abreuvait à une mauvaise source. Ne leur ressemblons-nous pas ? Même en tant qu’enfants de Dieu, il nous arrive parfois de nous éloigner de notre Père céleste et de donner à nos âmes une triste et fade existence. Mais là encore dans sa bonté et sa miséricorde, Dieu nous attend comme ce père et nous accueillera dans ses bras d’amour et de pardon : « J’efface tes transgressions comme un nuage, et tes péchés comme une nuée ; reviens à moi, car je t’ai racheté » (Ésaïe 44 v 22). Ce texte du prophète Jérémie, s’adressait au peuple élu, racheté du Seigneur mais qui s’était égaré : « Reconnais seulement ton iniquité, reconnais que tu as été infidèle à l’Éternel ton Dieu, que tu as dirigé çà et là tes pas vers les dieux étrangers…revenez, enfants rebelles, dit l’Éternel ; car je suis votre maître » (Jérémie 3 v 13-14). C’est peut-être ton histoire que tu reconnais par ces lectures ; elles t’interpellent pour que toi aussi tu reviennes à ton Dieu de tout ton cœur.
La femme samaritaine illustre pour nos vies qu’il y a beaucoup de sources, mais qu’une seule désaltère et que les autres sont trompeuses : « Car mon peuple a commis un double péché : Ils m’ont abandonné, moi qui suis une source d’eau vive, pour se creuser des citernes, des citernes crevassées, qui ne retiennent pas l’eau » (Jérémie 2 v 13).
Alors comme le fils prodigue, revenons vers notre Père, et comme la samaritaine retournons à la source céleste !