Ne la laissons pas mourir !

La nature se rebelle, car elle se sent trahie,
Par l’homme qu’elle a comblé, entouré et nourri
Elle soupire et gémit, des blessures infligées
Chaque année elle subit, des actes insensés.

Nous l’avons mutilée, et le faisons encore
Et finirons bientôt, par lui donner la mort !
L’entendez-vous pleurer, au milieu des brasiers ?
Le feu qui la dévore, la brûle chaque été.

La terre desséchée, aspire après la pluie
Quand l’eau a déserté, les sources et les puits
Il est temps de changer, notre façon d’agir
Sinon nous finirons, par nous autodétruire !

Pourra-t-elle retrouver, sa beauté d’autrefois,
Le cycle des saisons, quand défilent les mois ?
Elle est si fragile, malade, défigurée
Arrêtons d’en parler, il nous faut la soigner.

Ensemble agissons, sur notre bout de terre
Pour mieux la protéger, elle est là notre guerre !
N’est-elle pas notre mère, œuvre du créateur ?
Qu’il disposa pour nous ! Ô ! Essuyons ses pleurs !

Lecture : Romains 8 v 22 :

Or, nous savons que jusqu’à ce jour, la création tout entière soupire et souffre les douleurs de l’enfantement.

Peut-être me reprocherez-vous de n’avoir seulement mentionné Dieu que comme le Créateur, tout au long de ce poème ? Volontairement j’ai désiré laisser la nature elle-même nous parler de lui. En effet, je crois qu’elle est un excellent prédicateur pour parler du Seigneur. Dès le matin jusqu’au soir, partout où nous allons, elle est toujours présente pour nous rappeler la grandeur de notre Dieu. L’apôtre Paul l’écrit dans cette lettre aux Romains : « Car ce qu’on peut connaître de Dieu est manifeste pour eux, Dieu le leur ayant fait connaître. En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l’œil nu, depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages » (Romains 1 v 19/20). Il nous suffit de lever les yeux pour affirmer que Dieu est vivant, et que cette nature est extraordinaire.
La complexité et l’harmonie du monde végétal comme animal ne peut que nous pousser à l’adoration. Aussi, maltraiter cette nature, c’est renier et repousser son créateur qui l’a donnée à l’homme, afin qu’il en dispose pour vivre sainement dans cet écrin de verdure et de beauté sans pareille.
N’assassinons pas celle qui nous nourrit ! Mais protégeons-la !
Sa dégradation, est le résultat d’une dégradation morale et spirituelle de notre société.

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