Jardin aux quatre saisons !

Le jardin du printemps
Explose de couleurs
Quand le soleil levant
Vient les mettre en valeur.

Le retour à la vie
Le réveil du croyant
Visité par l’Esprit
Pour aller de l’avant.

Et le jardin d’été
Inondé de lumière
Qui caresse la terre
Et les graines levées.

C’est ma vie de piété.
Arrosée de prière
Me disant d’espérer
Il agira mon Père.

Le jardin d’automne
Offre ses derniers fruits
Que l’on cueille et donne
Car ils ont bien mûri.

Que mon être rayonne
Et montre Jésus-Christ
Car sa grâce est bonne
Et elle remplit ma vie.

Dans le jardin d’hiver
Plus de feuilles, de fleurs
Comme il semble désert
On dirait qu’il se meurt.

Traversée difficile
L’épreuve a pris sa part !
Mais elle sera utile
Aujourd’hui ou plus tard.

Lecture : Ésaïe 58 v 11 :

« Tu seras comme un jardin arrosé, comme une source dont les eaux ne tarissent pas. »

Nous parlons du jardin surtout quand arrive le printemps, et que la nature s’éveille. L’activité du jardinier est alors à son comble, pour travailler sa terre et semer toutes sortes de graines et de plants. Mais l’hiver, il est boudé, ignoré, car il semble sans vie, et pourtant le travail se poursuit dans la terre, qui a besoin du froid de l’hiver pour se fertiliser, afin de se préparer à recevoir au printemps, les graines et les plants.
Par ce poème, j’ai voulu parler des quatre saisons en les associant à notre vie spirituelle, et les différentes périodes qu’elle peut traverser. Oui, notre vie est comme un jardin qui doit porter du fruit, et qui a besoin de vivre ce cycle des saisons.
Tout d’abord, le printemps avec cette sève qui pousse qui sort de la terre en combinaison avec la lumière ; c’est l’œuvre de l’Esprit dans nos vies. Le temps de semer et de travailler pour le royaume de Dieu.
Puis l’été qui prend le relai, plein de force et de chaleur ; c’est l’œuvre de Dieu qui se poursuit, où déjà quelques fruits apparaissent, prémices d’une récolte abondante, qui se fera à l’automne, quand la maturité sera visible avec ses parfums. Mais il y aura encore l’hiver, celui que l’on repousse, qui semble si long avec ses journées trop courtes. C’est ainsi pour notre vie spirituelle, un temps d’épreuves, mais un temps de préparation : « Nous savons, du reste, que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu… » (Romains 8 v 28).

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